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les balades à vélo de Pierrot

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volcanla randonnée auvergnate

une bonne recette de cuisine
(avril 2010)

Pour réussir votre randonnée auvergnate à tous les coups, choisissez un bon copain (évidemment auvergnat et cyclotouriste de préférence), demandez lui s'il peut vous accueillir durant un week-end, consultez la météo auparavant pour s'assurer que les conditions seront favorables, n'oubliez surtout pas vos vélos et tout votre matériel et débarquez le vendredi soir après le boulot mais avant le dîner pour bien débuter votre week-end. Pour l'assaisonnement, une bonne dose de courage est primordiale en raison du relief de cette belle région.

Le vendredi 23 avril 2010, c'est cette recette que nous avons testée, Christian et moi-même, en se rendant chez Fred l'Auvergnat, un copain exilé à Chauriat, à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand.

Notre départ s'est fait de Mende à 17 h 00. Le trajet est relativement court : nous rejoignons l'autoroute A 75 à Saint-Chély d'Apcher et nous en sortons après Issoire pour gagner Chauriat via Vic le Comte. Sur la route, malgré un ciel très orageux, nous évitons la pluie qui semble tourner autour des monts du Cantal. Nous arrivons chez Fred vers 19 h 00. Le temps de décharger nos bagages et nos vélos, et nous voici à discuter devant un petit apéritif. Un peu plus tard, Fred nous emmène dans un chouette restaurant à Pont du Château, sur les rives de l'Allier. Nous profitons du dîner pour discuter du programme du samedi au menu duquel figure une boucle de 120 à 140 km vers les monts Dore. Nous choisissons de délaisser le casse-croûte au profit de la gastronomie locale en décidant de déjeuner dans une auberge qu'il nous faudra trouver sur notre parcours. De retour chez Fred, nous peaufinons ce programme autour d'un petit digestif avant d'aller se coucher.

Christian et Fred, au départ de Chauriat Christian et Fred, au départ de Chauriat
au départ de Chauriat
Christian et Fred, au départ de Chauriat
Christian et Fred, au départ de Chauriat

Ce samedi matin, c'est l'angélus qui nous réveille un peu trop précocement. A peine le temps d'avaler le petit-déjeuner et Christian est déjà prêt. Il faudra qu'il patiente un peu car ce n'est pas le cas de tout le monde ! La fraîcheur matinale nous oblige encore à nous couvrir même si le soleil brille déjà. Les jambières et les brassières sont de rigueur.

Une fois parti vers 8 h 00, il nous faut tout d'abord traverser l'Allier puis l'autoroute A 75 pour s'éloigner des agglomérations très denses qui gravitent autour de Clermont-Ferrand et prendre la direction des monts Dore.

Sur les 15 premiers kilomètres, la circulation est intense et malheureusement les automobilistes clermontois ne sont pas des adeptes du code de la route et semblent ignorer complètement les distances à respecter lors du dépassement d'un vélo…

le château de Saint-Saturnin le château de Saint-Saturnin
le château de Saint-Saturnin
le château de Saint-Saturnin
le château de Saint-Saturnin

Un premier arrêt nous permet de découvrir le village de Saint Saturnin et son superbe château aménagé en hôtel. Dans un très long faux plat, notre lente ascension se poursuit vers le lac d'Aydat où quelques pêcheurs s'adonnent à leur passion. Les bars restaurants en bordure du lac ne sont pas encore ouverts et il faudra gagner le village pour trouver un café où faire une pause ravitaillement.

Le soleil qui s'élève lentement dans le ciel a chassé la fraîcheur et l'on peut maintenant adopter une tenue plus estivale d'autant plus que la sortie du village se fait par une belle cote. Nous voici maintenant au cœur du parc régional des volcans d'Auvergne à une altitude qui frôle les 1 000 m. Au milieu des Puy, les sommets encore enneigés du massif du Sancy apparaissent majestueusement. Comme nous sommes parti tôt ce matin, Fred nous propose d'allonger un peu le parcours en direction d'Orcival ce que nous acceptons de suite.

La petite route que nous empruntons nous offre de beaux panoramas au nord vers le Puy de Dôme avant d'arriver à Orcival, dans le creux d'un vallon verdoyant en ce début de printemps. L'heure du repas ayant sonnée, nous nous installons, juste en face la très belle basilique, à la terrasse d'une auberge repérée la veille dans un célèbre guide pour voyageur.

le Puy de Dôme à l'horizon le Puy de Dôme à l'horizon
le Puy de Dôme à l'horizon
le Puy de Dôme à l'horizon
le Puy de Dôme à l'horizon

Suite à ce très bon repas, il faut maintenant se remettre en selle et affronter difficilement les 8 kilomètres d'ascension qui nous séparent du col de Guéry à 1268 m d'altitude. Avant d'y arriver, nous faisons un arrêt au point de vue sur la roche Tuilière et la roche Sanadoire, véritables curiosités géologiques. A l'approche des monts Dore, le soleil s'est éclipsé et les cumulus se sont obscurcis, rafraîchissant rapidement l'atmosphère. Une fois passé le col de Guéry, une petite descente nous amène le long du lac glaciaire de Guéry avant de plonger en direction du Mont Dore.

Christian, au sommet du col de la Croix-Morand Christian, au sommet du col de la Croix-Morand
au sommet du col de la Croix-Morand
Christian, au sommet du col de la Croix-Morand
Christian, au sommet du col de la Croix-Morand

Après quelques kilomètres, nous tournons sur la gauche pour prendre la route du retour qui nous fait franchir le col de la Croix Morand à 1401 m d'altitude. Les vallées verdoyantes sont désormais lointaines. Ici, la neige est encore présente tout comme le froid qui nous oblige à se revêtir rapidement et à ne pas trop s'attarder. Nous attaquons donc assez vite une belle descente durant laquelle quelques regards en arrière nous offrent encore de très beaux panoramas sur le Puy de Sancy. Une dizaine de kilomètres plus loin, nous voici sur les rives du lac de Chambon où nous faisons une pause à la terrasse d'un café.

la Couze de Chambon, dans Champeix la Couze de Chambon, dans Champeix
la Couze de Chambon
la Couze de Chambon, dans Champeix
la Couze de Chambon, dans Champeix

Grâce aux 500 m de dénivelée, la température est redevenue très agréable et cette sensation s'accentuera au fur et à mesure de notre retour vers Chauriat. La descente se poursuit tranquillement vers Murol et son château médiéval qui domine la vallée puis vers Saint Nectaire jusqu'à Champeix où nous quittons la vallée de la Couze de Chambon en direction de Plauzat, puis de l'autoroute A 75 avant de se retrouver de nouveau dans l'intense trafic routier d'un samedi après-midi dans l'agglomération clermontoise…

C'est en fin d'après-midi que nous arrivons à Chauriat avec plus de 130 km au compteur et près de 1 850 m de dénivelée positive. Evidemment, nous sommes tous les trois crevés mais heureux de cette belle journée de cyclotourisme et des paysages rencontrés.Un peu plus tard, nous clôturons la journée dans une brasserie perdue au fin fond d'une zone d'activité d'Aubière. Nous n'arrivons pas là par hasard car nous y avions déjà dîné lors d'une précédente venue dans la région. Le cadre y est vraiment très sympa : la brasserie est aménagée dans un ancien bâtiment industriel avec des cuves en cuivre et tout le matériel nécessaire à la fabrication de la bière. Et ce n'est pas seulement de la décoration car on y fabrique réellement des bières blanches, blondes ou ambrées que vous dégustez ensuite lors de votre repas.

le château de Busséol perché sur sa colline le château de Busséol perché sur sa colline
la butte de Busséol et le château-fort
la butte de Busséol et le château-fort
la butte de Busséol et le château-fort

Comme la veille, c'est l'occasion de caler le programme du lendemain. Il est excessivement simple : on se lève, on voit si les jambes répondent encore un peu et l'on part pour un petit tour très cool.

Le lendemain, c'est encore l'angélus qui nous réveille. Curieusement nous sommes tous les trois plus lents à faire la moindre chose, surtout Christian qui, ce matin, est le dernier à matinale est même moins intense que la veille. Sur un rythme paisible, nous prenons le départ en direction du village de Busséol et son très beau château fort. C'est devenu un véritable pèlerinage pour nous car nous y allons à chacune de nos venues dans le coin.

un geyser apathique un geyser apathique
un geyser apathique
un geyser apathique
un geyser apathique

Après le village de Lignat, au pied de la montée vers Busséol, c'est le moment d'une première halte pour jeter un œil à un petit geyser. Les travaux de réhabilitation du site, en cours lors de notre précédent passage, sont achevés. Malheureusement il est comme nous : un peu apathique ! Ses «blop-blop» très réguliers trahissent une faible activité et l'eau ne s'élève que d'une trentaine de centimètres. Fred nous confirme qu'il est capable d'atteindre une hauteur d'environ 1,5 m quand même !

Un peu déçus, nous repartons en mettant tout à gauche pour affronter une pente devenue plus importante et un vent de face plus capricieux. La beauté du paysage fait oublié la fatigue et l'effort jusqu'au village et au château de Busséol. Le parcours se poursuit au travers des collines et vallons environnants. Ce dimanche matin, ces petites routes sont fréquentées par de nombreux cyclistes.

Busséol
le château-fort de Busséol (XIIème siècle) et sa chapelle seigneuriale

Au col de Potey, il en arrive même de tous cotés. Il doit probablement avoir randonnée dans les environs. De notre coté, nous décidons de rentrer à Chauriat pour aller ensuite, après cette petite balade de 35 km, déjeuner à Clermont-Ferrand. Pour cela, il nous faut changer de moyen de transport en optant pour la voiture. C'est moins bon que le vélo pour le fameux bilan carbone mais nous covoiturons !

Vercingétorix protège Clermont-Ferrand Vercingétorix protège Clermont-Ferrand
la statue de Vercingétorix
Vercingétorix protège Clermont-Ferrand
la statue de Vercingétorix protège Clermont-Ferrand

Arrivés en centre ville, nous nous installons à la terrasse d'un restaurant sur la place de Jaude sur laquelle veille la statue de notre héros gaulois Vercingétorix. Grâce à la ligne de tramway, cette place confère une grande sensation d'espace et de calme (pas de voiture). Pour cet ultime repas auvergnat, nous choisissons les spécialités régionales : petit salé aux lentilles vertes du Puy pour Fred et Christian et truffade pour moi. Hum, un vrai régal ! En centre ville, la chaleur se fait sentir de plus en plus et l'ombre des parasols est la bienvenue.

Pour digérer, nous faisons un petit tour du coté de la cathédrale avant de reprendre la voiture pour aller tout d'abord au pied du Puy de Dôme puis sur le plateau de Gergovie. En ce dimanche après-midi ensoleillé, les amateurs de cerf-volant s'y sont tous donnés rendez-vous. En fin d'après midi, c'est le moment du retour sur Mende pour Christian et moi-même. Ce week-end de vélo entre copains nous aura fait découvrir ou redécouvrir de superbes paysages. Vivement notre séjour dans l'Aveyron pour de nouvelles randonnées. Il ne faudra pas attendre trop longtemps, c'est à la Pentecôte !

© les balades à vélo de Pierrot - récit en date de .

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